Le besoin de liquidité bancaire s’est creusé encore en juillet 2020, se situant en moyenne à 102,7 milliards de dirhams après 100,4 milliards en juin et 96,5 milliards en mai. Cette évolution est en relation, particulièrement, avec la hausse de la circulation fiduciaire à l’occasion d’Aid Al-Adha, indique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), dans sa dernière note de conjoncture.
« De ce fait, Bank Al-Maghrib a augmenté le volume de ses opérations d’injection de liquidité qui s’est établi en moyenne à près de 111,8 milliards de dirhams après 105,4 milliards le mois précédent. », souligne la DEPF. La Banque Centrale est intervenue à travers les avances à 7 jours sur appels d’offre, dont le volume moyen s’est élevé à 40,4 milliards de dirhams après 38,1 milliards le mois antérieur. L’institution a procédé, également, à des opérations de pension livrée pour un montant moyen de 38,4 milliards de dirhams après 40 milliards en juin 2020.
En outre, poursuit la DEPF, Bank Al-Maghrib est intervenue à travers les opérations de prêts garantis à 1 an au titre du programme de soutien au financement des TPME dont le montant moyen s’est accru à 30,1 milliards de dirhams après 25,4 milliards le mois précédent. Les opérations de swap de change, quant-à-elles, ont porté sur un montant moyen de 3 milliards de dirhams contre 2,9 milliards un mois plutôt.
Pour ce qui est de l’évolution des taux débiteurs, le taux moyen pondéré global a poursuivi sa tendance baissière au deuxième trimestre 2020, enregistrant un repli, en glissement trimestriel, de 29 points de base pour se situer à 4,58%. La baisse a concerné les taux des crédits à l’équipement (-31 pb à 4,21%) et des facilités de trésorerie (-23 pb à 4,41%). En revanche, ceux des crédits à la consommation et à l’immobilier ont augmenté respectivement de 34 pb et 6 pb à 7,09% et 5,22%.