La question n’a jamais été de savoir si les femmes peuvent diriger avec autant de compétence que les hommes. Les femmes ont toujours dirigé, et les femmes dirigeront toujours, surtout lorsque les temps sont difficiles et leurs communautés sont dans le besoin.
La question que nous devons nous poser est la suivante : pourquoi le leadership des femmes est-il invisible ? Pourquoi leur potentiel et leur force sont-ils entravés ?
En pleine pandémie mondiale, nous trouvons des femmes en première ligne, en tant que chefs de gouvernement, législatrices, travailleurs de la santé, leaders communautaires et dans bien d’autres fonctions. Bien que les organisations de femmes et les groupes communautaires assurent une grande partie de la responsabilité de prévention de la propagation du virus et viennent en aide à celles et ceux dont les besoins sont les plus élevés, elles sont continuellement exclues des processus de prise de décisions.
Aujourd’hui, les femmes sont des chefs d’État et de gouvernement dans seulement 21 pays, malgré des dossiers solides démontrant que leur leadership rend le processus décisionnel plus inclusif et la gouvernance plus représentative, même pendant cette pandémie. Les hommes représentent encore 75 pour cent des parlementaires et occupent 73 pour cent des postes de direction. La plupart des négociateurs dans les processus de paix formels sont également des hommes.
Cette année, la Journée internationale de la démocratie vient rappeler que le déverrouillage de la vision, des expériences et du leadership des femmes est essentiel pour le relèvement au mieux de cette pandémie.
Source: ONU Femmes
Cinq récits sur le leadership des femmes (https://www.unwomen.org/fr/news/stories/2020/9/compilation-five-stories-of-womens-leadership)