Le magazine américain Forbes a révélé sa liste des « 100 femmes les plus puissantes du monde », en tête, et depuis dix ans maintenant, la chancelière allemande Angela Merkel, elle est suivie cette année encore de Christine Lagarde, la directrice de la Banque centrale européenne, et de Kamala Harris, qui fait son entrée à la troisième position depuis son élection comme vice-présidente des États-Unis.
Les personnalités présente dans ce classement sont originaires de 30 pays et issues de quatre générations différentes. On compte 10 chefs d’États, 44 femmes d’affaires, mais aussi 38 PDG et 5 artistes.
Cette 17ème édition « reconnait les pionnières qui dirigent habilement les pays, les électeurs et les communautés à travers l’une des périodes les plus tumultueuses de l’histoire moderne. La liste des 100 femmes les plus influentes au monde met en lumière les femmes leaders, entrepreneurs et PDG qui mettent à profit leur pouvoir et leurs ressources pour avoir un impact durable dans le monde », indique le magazine dans un communiqué
« Dans tous les couloirs du pouvoir, les leaders de la liste de cette année des 100 femmes les plus puissantes du monde se lèvent pour relever de front les défis sans précédent de 2020 », déclare Moira Forbes, vice-présidente exécutive de Forbes et éditrice de Forbes Women. « Alors que le Covid-19 a mis en péril les gains durement acquis en matière d’égalité des genres, les classements de cette année résolvent des problèmes de longue date qui exigent une action urgente pour nous faire tous avancer ».
Elle ajoute, assurant que ces femmes « sont des modèles mondiaux pour un leadership stable et réfléchi en période de crise. Le maintien de leur pouvoir et de leur influence en 2021 contribuera à faire du monde un endroit plus sain et plus sûr pour tous les citoyens. »
Des critères de classement spécifiques
Pour arriver à ses fins, Forbes dissèque les parcours et classe selon des critères bien spécifiques : ressources financières (PIB, recettes, actifs sous gestion ou valeur nette), mentions dans les médias, impact (nombre d’employés, population) et sphères d’influence.
« Collectivement, Forbes a examiné le ‘hard power’ (devises et constitutions), le ‘dynamic power’ (publics, communautés et influence créative) et le ‘soft power’ (que font les leaders de leur influence, et en particulier comment ils ont répondu aux défis présentés par Covid en 2020) dans le contexte du domaine de chaque femme », précise le média.