Célébrée le 18 septembre, la Journée internationale de l’égalité de rémunération rappelle que les inégalités de rémunération selon le genre sont une réalité́ partout dans le monde.
Instaurée en 2020, la Journée internationale de l’égalité de rémunération vise avant tout à rendre hommage aux efforts déployés par toutes les parties prenantes pour parvenir à l’égalité de rémunération entre hommes et femmes pour un travail de valeur égale. A travers le monde, l’Onu estime que l’écart salarial est en moyenne de 20% et regrette les progrès pour réduire cet écart soient si lents : « Si les revendications d’une égalité de rémunération entre hommes et femmes sont généralement acceptées, leur application dans la pratique reste difficile », précise l’organisation dans la page dédiée à cette Journée internationale.
Des inégalités multifactorielles
Les causes de ces écarts de rémunérations sont bien connues, et malgré́ la diversité́ des situations des femmes à travers le monde, elles suivent partout les mêmes dynamiques rappelle l’Onu : déséquilibre dans le rapport de force entre hommes et femmes, inégalités d’accès à la formation, aux ressources et aux débouchés, pauvreté́, obligations familiales…
Les conséquences sont de deux sortes : d’une part, les femmes sont moins intégrées sur le marché́ du travail, d’autre part, elles occupent des emplois moins rémunérateurs. D’après ONU Femmes, plus les femmes ont d’enfants, plus leur salaire diminue. Au sein de l’Union européennes, 30% des femmes occupent ainsi un emploi à temps partiel, un choix souvent lié à l’arrivée d’enfants dans le foyer. De plus, les stéréotypes sexistes peuvent influencer les choix de carrière des femmes, les orientant vers des métiers et des secteurs d’activité moins rémunérateurs.