La Fédération pour la promotion du statut économique des femmes RESOFEM a organisé une rencontre internationale sur le thème «La femme au cœur du processus d’émergence du Maroc, quelles stratégies et quels leviers ?»

Cette conférence organisée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes a connu la participation d’une pléiade d’experts et de responsables de haut niveau. La promotion du statut économique des femmes était au cœur des débats. Les intervenants ont débattu de la situation de la femme dans le marché du travail et des obstacles qui freinent son accès à ces droits économiques et sociaux. Il a ainsi été question de passer en revue les réalisations dans le domaine de l’intégration des femmes dans le marché du travail et d’exposer les défis qui restent à relever.

Dans son discours d’ouverture, Fathia Bennis, co-présidente de la Fédération, a souligné que malgré les efforts consentis sur le plan gouvernemental et législatif pour permettre aux femmes d’accéder pleinement à leurs droits économiques et sociaux au cours des deux dernières décennies, les progrès enregistrés restent en deçà des attentes et des aspirations des femmes. Plusieurs obstacles entravant le plein accès des femmes à leurs droits, notamment l’absence de coordination.

La promotion du statut économique des femmes était au cœur des débats lors d’une rencontre internationale organisée samedi dernier par la Fédération pour la promotion du statut économique des femmes. Les intervenants ont débattu de la situation de la femme dans le marché du travail et des obstacles qui freinent son plein accès à ses droits économiques et sociaux.

La Fédération pour la promotion du statut économique des femmes (RESOFEM) poursuit ses efforts visant à défendre les droits des femmes et leur intégration socio-économique. Dans ce sens, RESOFEM a organisé samedi une rencontre internationale sur le thème «La femme au cœur du processus d’émergence du Maroc, quelles stratégies et quels leviers ?» Cette conférence organisée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes a connu la participation d’une pléiade d’experts et de responsables de haut niveau. Il a ainsi été question de passer en revue les réalisations dans le domaine de l’intégration des femmes dans le marché du travail et d’exposer les défis qui restent à relever.

Dans son discours d’ouverture, Fathia Bennis, co-présidente de la Fédération, a souligné que malgré les efforts consentis sur le plan gouvernemental et législatif pour permettre aux femmes d’accéder pleinement à leurs droits économiques et sociaux au cours des deux dernières décennies, les progrès enregistrés restent en deçà des attentes et des aspirations des femmes. Plusieurs obstacles entravant le plein accès des femmes à leurs droits, notamment l’absence de coordination, selon elle. En effet, bien que le nombre des associations œuvrant pour les droits de la femme ait connu une augmentation importante, force est de constater que ces ONG œuvrent de manière individuelle, ce qui ne permet pas de fédérer tous les efforts autour de la même question. Mme Bennis a relevé par ailleurs l’existence de plusieurs lacunes d’ordre juridique et sociétal, malgré une dynamique positive enclenchée depuis l’adoption de la Constitution de 2011 qui a consacré l’égalité des genres. À cela s’ajoute le manque de complémentarité entre les politiques publiques initiées en matière d’égalité des genres.

Mme Bennis a relevée aussi, l’existence de plusieurs lacunes juridique et sociétale, malgré une dynamique positive enclenchée depuis l’adoption de la Constitution de 2011 qui a consacré l’égalité des genres. À cela s’ajoute le manque de complémentarité entre les politiques publiques initiées en matière d’égalité des genres.

Pour sa part, Abdellatif Komat, co-président de la Fédération pour la promotion du statut économique des femmes, a déploré dans son intervention le taux faible de l’employabilité des femmes au Maroc qui ne dépasse pas les 21%. Le même responsable a noté par ailleurs que l’amélioration de l’accès des femmes à l’emploi est considérée désormais comme une priorité fixée dans le cadre du nouveau modèle de développement économique afin de garantir un meilleur développement inclusif de la femme au sein de la société à travers l’amélioration de ce taux pour atteindre 45% en 2035.

Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, a déploré la faible inclusion économique des femmes, rappelant que la gent féminine a constitué la catégorie la plus impactée sur le plan professionnel par les conséquences engendrées par la pandémie. Pour parvenir à résoudre cette équation, il a mis en place une nouvelle approche de la politique de l’emploi, en proposant de se pencher d’abord sur les questions du travail partiel, du télétravail, celui-ci ayant prouvé ses mérites, et des infrastructures, à travers une approche globale intégrant les dimensions économiques, financières, budgétaires et institutionnelles.

Le travail et l’autonomisation de la femme, ainsi que l’égalité ne se «décrètent pas uniquement par des lois, mais se développent également à travers des budgets et des investissements», a estimé le ministre devant une assistance nombreuse composée notamment de femmes leaders dans les domaines politique, économique et culturel.

Cette conférence internationale s’inscrit dans le cadre des actions programmées par la Fédération, d’une part, pour la promotion du statut économique des femmes dans le but de défendre les droits des femmes et leur intégration socio-économique et, d’autre part, pour promouvoir l’employabilité des jeunes et l’entrepreneuriat féminin.