La nomination d’Amal El Falah seghrouchni en tant que ministre déléguée auprès du Chef du gouvernement, chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, est le couronnement d’une carrière dédiée à l’innovation et à la recherche scientifique. Son expertise et sa vision seront essentielles pour mener la transformation numérique du Maroc, tout en veillant à ce que l’intelligence artificielle serve de levier pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Avec son leadership, le Royaume s’engage dans une nouvelle ère de progrès technologique et social.

Une Expertise Reconnaissante : Considérée comme l’une des plus grandes expertes marocaines en intelligence artificielle et en technologies de l’information, El Falah seghrouchni a dirigé le Centre international d’intelligence artificielle au Maroc (CIAM) à l’Université polytechnique Mohammed VI. Parallèlement, elle a exercé en tant que professeur à la Faculté des sciences et de l’ingénierie de l’Université de la Sorbonne, témoignant de son engagement envers l’éducation et la recherche.

Un Parcours Académique Éloquent : Titulaire d’un doctorat en informatique de l’Université Pierre et Marie Curie, obtenu en 1991, Amal a poursuivi sa carrière académique à l’École Bonne et Chaussée. En 2000, elle a obtenu une habilitation à diriger des recherches en intelligence artificielle à la Sorbonne Paris Nord, renforçant ainsi son statut d’autorité dans le domaine.

Un Lien Fort avec le Maroc : Malgré ses réalisations sur la scène internationale, El Falah seghrouchni a su préserver un lien profond avec ses racines marocaines et africaines. Elle s’est fortement investie dans les questions d’éthique liées à l’intelligence artificielle, tout en militant pour une meilleure représentation des femmes dans le domaine technologique. Sa conviction est claire : l’IA peut être un outil essentiel pour améliorer l’éducation, la formation et favoriser l’autonomisation des femmes.

Un Leadership Inspirant : Amal a également présidé la première conférence mondiale sur l’IA à Auckland, en Nouvelle-Zélande, et a contribué à plusieurs projets de recherche internationaux. Sa défense ardente de l’égalité des sexes dans la technologie souligne l’importance d’utiliser l’IA pour combattre les préjugés sexistes et favoriser une représentation équitable des femmes dans le domaine.